mardi 29 novembre 2011

Guatemala

Pour le Guatemala, mes premières recherches m’ont donné des recettes à base de haricots, de tortillas de maïs et de riz plutôt simples. J’aime bien ce type de plats, mais j’avais envie d’aller ailleurs.

J’ai donc préparé ce délicieux ragoût de poisson et fruits de mer, typique, semble-t-il, de l’ethnie garifuna.

J’ai choisi une recette plutôt simple, mais il existe d’autres variantes, qui incluent plus de sortes de fruits de mer. Allez-y selon votre inspiration. J’avais moins de poisson que ce que la recette demandait, alors j’ai ajouté des petites palourdes en boîte.

C’était vraiment très, très bon ! Mon chum a trouvé que les bananes enlevaient un peu de raffinement à la chose ; de mon côté, au contraire, je trouvais que ça donnait une belle harmonie à l’ensemble. Je les couperais en morceaux plus petits par contre.


Tapado
Chaudrée de fruits de mer

(Source : Celtnet)

500 ml de lait de coco (j’avais une boîte de 400 ml, j’ai complété avec le jus des palourdes)
1 petit oignon pelé et tranché finement
1 petit poivron rouge, en tranches fines (j’ai coupé en petits dés)
900 g de filets de vivaneau, en morceaux de 5 cm (j’avais de la morue sauvage et du marlin bleu, environ 600 g en tout)
450 g de grosses crevettes décortiquées et déveinées (j’avais 300 g de petites crevettes nordiques)
(1 boîte de 142 g de petites palourdes égouttées, 100 ml de liquide réservé)
1 c. soupe d’huile d’arachide
1 c. thé d’origan séché
¼ c. thé de graines de rocou moulues (dans les épiceries latino-américaines, sous le nom « achiote », en espagnol, ou « annatto », en anglais)
½ c. thé de sel (je n’ai pas salé)
¼ c. thé de poivre noir du moulin (je n’ai pas mesuré, mais sûrement plus)
1 banane moyenne, pelée, en tranches de 3 cm d’épaisseur
1 tomate moyenne, en dés
3 c. soupe de coriandre fraîche hachée (mis beaucoup plus)

Faire chauffer l’huile dans une grande casserole, puis y faire revenir l’oignon et le poivron à feu moyen jusqu’à tendreté (environ 4 minutes). Ajouter le lait de coco (et 100 ml du liquide des palourdes), l’origan, les graines de rocou, le sel et le poivre. Portez à ébullition, puis réduire le feu et laisser mijoter à feu doux environ 5 minutes ou jusqu’à ce que le mélange ait un peu épaissi.
Ajouter le poisson et les crevettes (mes crevettes étaient déjà cuites, alors je les ai ajoutées plus tard), et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le poisson soit juste cuit (environ 10 minutes). Ajouter la banane et la tomate (ainsi que les crevettes et les palourdes), et laisser mijoter 5 minutes ou jusqu’à ce que la banane soit cuite.

Ajouter la coriandre, puis servir dans des bols réchauffés.

La soupe peut être préparée jusqu’à 4 heures à l’avance; réchauffer avant de servir (dans ce cas, je ne mettrais la coriandre qu’au service).

dimanche 13 novembre 2011

Arabie saoudite

Je suis sur une lancée ces temps-ci, lol. Je risque de ralentir un peu le rythme par contre, les derniers pays que j’ai pigés sont plus difficiles : Guatemala (celui-là, ça va, j’ai déjà trouvé la recette), Gabon et... Luxembourg !

Pour l’Arabie saoudite, j’ai trouvé cette recette dans un de mes livres : le plat de la ville illuminée. Ce plat est originaire de la ville sainte Médine, située tout près de la Mecque. Je l’ai choisi parce que j’aimais bien l’idée de la petite sauce au tahini et à la tomate. Elle était délicieuse, et plutôt passe-partout. Je la verrais très bien avec autre chose, de la viande ou même des aubergines grillées ou dans un sandwich.

La recette originale est pour 10 personnes et se prépare avec une épaule d’agneau de 2 kilos. Comme nous ne sommes que trois et que je n’avais pas envie de manger ça pendant six mois, j’ai adapté, et j’ai pris des cubes d’épaules d’agneau. J’ai fait la moitié de la sauce et nous l’avons toute mangée, alors je crois que, pour 10 personnes, il faudrait tripler, voire quadrupler la recette !

Le riz manquait légèrement de goût. Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai pas assez mis de cardamome ou si, comme je n’ai pas pris une épaule complète et que j’ai donc fait cuire beaucoup moins longtemps la viande, le bouillon n’était pas aussi goûteux qu’il aurait dû l’être.

Voici ma version de la recette :


Almadina (Plat de la ville illuminée)

(Source : Larousse Cuisines du monde)

2-3 personnes

Viande :
400 g de cubes d’épaule d’agneau
1/8 c. thé de cannelle

Marinade :
½ petit oignon haché très, très finement
½ c. soupe de jus de citron
¼ c. thé de cumin

Riz :
1 tasse de riz basmati
2 tasses de bouillon de cuisson de la viande
¼ tasse de maïs
2 gousses de cardamome noire

Sauce :
1 tomate pelée, épépinée et hachée
½ petit oignon
Flocons de piment fort
1 gousse d’ail
¼ tasse de tahini
½ c. soupe de jus de citron
½ c. soupe de vinaigre de vin blanc

Mettre les cubes d’agneau dans une casserole, couvrir d’eau. Porter à ébullition à feu vif. Écumer, puis ajouter la cannelle et laisser cuire à feu modéré 15-20 minutes. Retirer la viande et conserver 2 tasses de bouillon de viande.

Entre-temps, réunir tous les ingrédients de la marinade. Saler si désiré. Ajouter les cubes d’agneau cuits, bien mélanger et laisser reposer 10 minutes (ou plus).

Verser les 2 tasses de bouillon réservé dans une casserole. Ajouter la cardamome et le maïs. Porter à ébullition, puis verser le riz, et laisser cuire 15-20 minutes.

Bien mélanger tous les ingrédients de la sauce.

Faire chauffer de l’huile dans une poêle, et y faire colorer les cubes de viande. Servir avec le riz et la sauce.

mardi 8 novembre 2011

Suède

Pour la Suède, j’ai ressorti le livre que j’avais failli balancer au recyclage après mon « séjour » au Danemark. Je vais lui laisser encore une petite chance, même si je n’ai pas été émerveillée par les plats que j’ai préparés hier soir.

Le hareng ayant une place de choix dans la gastronomie suédoise, j’ai décidé de préparer un plat avec ce poisson qui m’était totalement inconnu. J’ai choisi les harengs marinés aux tomates et aux olives. Selon la photo dans le livre, la marinade semble plutôt liquide et le tout ressemble à un cocktail de fruits de mer. Bien entendu, ce n’était pas du tout le cas !

Le livre suggère de servir avec du pain de seigle et des pommes de terre cuites à l’eau, mais je n’avais pas envie de pommes de terre, alors je n’ai servi qu’avec le pain de seigle.

La recette demande des filets de hareng, mais j’avais des harengs entiers. Je ne sais pas si c’était nécessaire, mais j’ai enlevé l’arête centrale. Ceux qui connaissent me diront !








Pour l’accompagnement, j’avais remarqué une recette de salade de chou un peu étrange qui me plaisait bien sur papier. C’était correct, sans plus. Il faut dire que la quantité de vinaigrette m’a un peu fait peur, alors je n’ai fait que le ¼ de la recette. Il en manquait un peu, mais la demi-recette, ça aurait été trop.

Honnêtement, les deux recettes n’allaient pas très bien ensemble, et le tout est un peu difficile à digérer, hi hi !

J’ai servi avec un vin blanc. La bière aurait sans doute été plus appropriée.


Harengs marinés aux tomates et aux olives
(Tomatsill)

(Source : La cuisine scandinave de Sonia Maxwell)

4 personnes

2 filets de hareng marinés, en conserve (j’avais 1 bocal de 640 g de harengs entiers, j’ai enlevé l’arête centrale)
4 à 6 échalotes ou petits oignons (½ oignon moyen pour moi)
12 à 14 olives au piment (mis 12)

Marinade
200 g de ketchup (j’ai mis ¾ tasse de ketchup faible en sodium)
1 c. soupe de vinaigre (j’ai mis du vinaigre de cidre)
2 c. soupe de sucre
1 pincée de sel (non)
1 c. café de poivre blanc, moulu
3 c. soupe d’huile (mis de l’huile de canola)

Coupez les harengs en morceaux de 5 cm (moi, non) et les échalotes en fines rondelles. Alternez les harengs, les échalotes et les olives dans un plat en verre.


Pour préparer la marinade, mélangez le ketchup, le vinaigre, le sucre, le sel et le poivre. Ajoutez l’huile lentement. Couvrez les harengs de marinade et laissez quelques heures au réfrigérateur avant de servir avec des pommes de terre cuites à l’eau et du pain de seigle.

Salade de chou
(Vitkals salad)

(Source : La cuisine scandinave de Sonia Maxwell)

4-6 personnes

1 petit chou
1 petit poireau
5 à 6 carottes
6 cornichons (j’avais de petits cornichons français)

Assaisonnement
100 ml d’huile (mis de l’huile de canola)
100 ml de vinaigre de cidre
25 g de sucre (ou une cuillère de miel) (j’ai mis 1 c. soupe de sucre)
1 c. café de sel (non)
2 c. café de poivre noir, grossièrement moulu
Un peu de jus de citron

Émincez finement le chou et le poireau. Râpez grossièrement les carottes (je les ai coupées en tranches fines) et hachez les cornichons.

Faites bouillir les ingrédients de l’assaisonnement dans une casserole. Versez l’assaisonnement chaud sur les légumes, puis servez froid.

Brunei

Juste après Oman, nous avons pigé Brunei. J’étais un peu déçue, j’ai pensé : « Bon, ça va se ressembler, on ne s’en va pas très loin... »

Mais Brunei est une enclave au nord-ouest de l'île de Bornéo; il est donc voisin de la Malaisie et de l’Indonésie... Oups ! Mais après quelques recherches, je me suis bien aperçue que je n’étais pas la seule à avoir déménagé ce pays dans la péninsule arabique !

J’ai préparé ce plat de poulet dont on trouve aussi une variante dans la cuisine indienne. Au début, j’allais prendre des poitrines de poulet désossées, mais, au dernier moment, j’ai décidé de les couper en cubes. Je me disais que ce serait plus facile de bien imprégner la viande de saveurs. Pour le riz, je n’ai pas très bien compris ce qu’il fallait faire, alors j’ai fait du mieux que j’ai pu, lol

Le tout manquait un peu de goût, selon mon homme et moi (ma fille n’a mangé que le riz, et elle n’a rien eu à redire). Il faudrait peut-être doubler la quantité de cari.

La photo a l’air vraiment bizarre, je crois qu’il manquait de lumière. J’en avais pris une bonne dizaine, et, vraiment, c’est la moins mauvaise...


Beriani

(Source : Asia Recipe)

1 poulet d’environ 900 g, coupé en 6 ou 8 morceaux (j’avais 4 poitrines de poulet désossées, coupées en gros cubes)
1 c. soupe de graines de pavot
1 gousse d’ail
1 tasse d’échalotes tranchées (1 gros oignon pour moi)
1 c. thé de poudre de cari
2-3 c. thé de sel (j’ai salé à la fleur de sel au service)
2 piments forts
1/2 noix de coco (2 tasses de lait de coco pour moi)
1 morceau de gingembre de 5 cm
4 c. soupe de ghee (huile pour moi)
5 clous de girofle
1 bâton de cannelle de 5 cm
10 noix de cajou
10 amandes
450 g de riz basmati (je n’ai pas pesé, j’ai mis 2 tasses)

Moudre l’ail, le gingembre, les piments, les graines de pavot, les noix de cajou et les amandes.

Dans une casserole, faire chauffer le ghee, puis faire revenir les clous de girofle, la cannelle et les échalotes. Ajouter les morceaux de poulet, 1 c. thé de sel, les ingrédients moulus et la poudre de cari. Bien mélanger et laisser cuire 10 minutes à couvert.

Extraire 1 ou 2 tasses de lait de la noix de coco (moi, 2 tasses de lait de coco en conserve). Saler. Mélanger au riz, puis le faire cuire. Lorsque le riz a absorbé tout le lait, faire un puits au centre et verser le contenu de la casserole de poulet. Couvrir et laisser cuire le riz à feu très doux (la recette ne dit rien d’autre, mais j’ai ajouté 2 tasses d’eau pour terminer la cuisson du riz. Ça n’aurait pas été une mauvaise idée d’ajouter plus de lait de coco).